Vélogik

« J’ai toujours été passionné de vélo. Mon rêve était de le démocratiser comme moyen de transport quotidien. »

Franck Bredy

« Le vélo est une passion que je voulais transmettre au plus grand nombre. »

J’ai créé Vélogik en 2008, après une expérience riche dans l’immobilier, pour travailler sur un projet autour de ma passion pour le vélo. Je voulais rendre le vélo accessible au plus grand nombre, en prenant en compte plusieurs propositions de valeur : faciliter la réparation, moderniser le métier de vélociste, mettre à disposition des flottes de vélos ou proposer des services de vélotourisme. L’idée de base (une peu folle à l’époque) était de promouvoir le vélo pour les trajets domicile-travail. Cette idée est aujourd’hui une évidence et le vélo est devenu une solution crédible pour lutter contre la crise écologique. Peu à peu, Vélogik s’est concentré sur l’accompagnement des entreprises et des collectivités dans leur transition vers une mobilité plus durable.

Après un accueil réservé aux débuts de l’aventure en 2008, je suis fier du chemin parcouru et de l’évolution des usages. À Paris, 8 % des citadins utilisent le vélo pour aller au travail. Au départ, nous proposions une gamme de services variés : mise à disposition de vélos, réparation, vélotourisme, maintenance et exploitation de services. L’activité principale s’est finalement ancrée autour du besoin des collectivités de maintenir des flottes de vélos pour leurs administrés afin d’évangéliser la pratique du vélo en libre-service mais aussi de minimiser les coûts supplémentaires induits par un mauvais entretien. Nous sommes ainsi devenus le spécialiste de la maintenance de flottes B2B, formant par la même occasion des techniciens mécaniciens et promouvant le développement d’outils numériques pour assurer le suivi des vélos en service.

 

Les flottes de vélo en place étaient mal entretenues. Il fallait former des mécaniciens réparateurs de vélos mécaniques et électriques

La Compagnie nationale du Rhône (CNR) a été la première structure à nous faire confiance en nous confiant la maintenance de sa flotte de quinze vélos, véritable rampe de lancement pour Vélogik. En 2010, le service s’est étendu à la métropole de Lyon, avec un contrat de 100 000 euros, rapidement suivi d’autres contrats, qui nous ont permis de densifier notre maillage territorial. Dix ans plus tard, nous sommes devenus le leader indépendant de la maintenance de flottes avec cinquante mille vélos, sous gestion dont la flotte Vélib (Smovengo), Véligo (Fluow) et des flottes de facteurs (La Poste). Nous avons ouvert un atelier en Grande-Bretagne pour dupliquer notre savoir-faire dans un pays qui accusait du retard dans le développement des vélos en libre-service ou en location de longue durée. Vélogik devient ainsi européen !

 

Nous employons des personnes pour les réinsérer par le travail.

Fort de notre savoir-faire, nous avons construit notre modèle pour avoir un double impact : environnemental et social. Sur le plan environnemental, nous prolongeons la durée de vie des vélos et contribuons ainsi à la préservation des ressources naturelles en limitant la mise à la déchetterie de vélos. Sur le plan social, nous favorisons l’embauche de personnes en situation d’insertion, trop éloignées de l’emploi pour rentrer par elles mêmes sur le marché du travail. Nous nous sommes fixé un objectif de 30 % de salariés issus de la réinsertion.
Nous sommes heureux d’avoir choisi un partenaire financier qui considère l’humain comme un facteur-clé dans notre développement.

 

Notre offre est écologique et sociale.

Le modèle de Vélogik est difficile à transposer dans d’autres pays européens, car chaque pays a ses propres règles et ses procédures d’insertion. Les systèmes sociaux sont très différents d’un pays à l’autre, et il n’existe pas d’harmonisation au niveau européen. Par exemple, le marché du travail au Royaume-Uni est bien différent du marché français. Cela nous pose des problèmes quand nous voulons offrir les mêmes droits à tous nos salariés, quel que soit leur pays d’origine. Enfin, les différences culturelles sont également importantes. Face aux enjeux sociaux, il faut savoir s’adapter et s’imprégner de la culture nationale. Nous ne pouvons pas piloter notre développement en Grande-Bretagne depuis la France. Il est essentiel de travailler avec les partenaires locaux pour comprendre les difficultés locales et trouver des solutions acceptables.

 

Alors que nous savions dupliquer notre modèle partout en France, lorsque nous sommes rentrés sur le marché britannique, il a fallu nous adapter à un contexte social différent.

Ainsi, j’ai découvert qu’en Grande-Bretagne, l’histoire rend les Écossais plus attachés au projet européen que les Anglais. Il faut donc faire très attention aux spécificités culturelles lorsque l’on veut s’implanter sur un nouveau marché.
Aujourd’hui, Vélogik est implanté à Glasgow, où l’entreprise fonctionne avec les charities locales. Nous sommes aussi présents dans plus d’une dizaine de villes françaises.
Nous cherchons à grandir en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie ! C’est un beau défi que nous voulons tous ensemble relever dans l’entreprise. Cela prendra du temps mais avec nos salariés et nos actionnaires nous sommes prêts.